Disons non aux rongeurs

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Le contrôle des rongeurs est un problème urgent pour tout jardinier. Peu importe comment vous les empoisonnez, vous les empoisonnez, vous les attrapez avec des pièges - mais ils s'en moquent! Ils disparaissent pendant quelques mois, puis reviennent dans le même montant et avec le même appétit.

Examinons différentes méthodes de lutte contre ces ravageurs.

Rongeurs (lat.Rodentia) - Le détachement le plus nombreux de mammifères. Représenté par plus de 1700 espèces et habite une variété d'espaces de vie. Leur taille peut aller de 5,5 (souris-bébé) à 135 centimètres (capybara), bien que la majorité soit de 8 à 35 centimètres.

Peut se produire:

1 - campagnol rouge (Clethrionomys glareolus). Longueur du corps 8-11 cm, longueur de la queue 4-6 cm; fourrure rouge. Le nid de campagnol est situé dans un trou sous la surface de la terre ou dans un abri au sol. Le campagnol à dos rouge mange des plantes, des graines et des invertébrés, endommage l'écorce des jeunes arbres. Apporte 3 à 5 oursons jusqu'à 3 fois par an.

2 - Campagnol arable (Microtus agrestis). Longueur du corps 10-12 cm, longueur de la queue 3-5 cm La fourrure est brunâtre, plus authentique et friable que celle du campagnol commun. Le campagnol arable fait ses tunnels dans l'herbe épaisse. Il se nourrit principalement de plantes; endommage l'écorce des jeunes arbres.

3 - campagnol commun (Microtus arvalis). Longueur du corps 9-12 cm, longueur de la queue jusqu'à 4 cm; la fourrure est grise. Il vit en colonies, à faible profondeur, il creuse un système complexe de mouvements ramifiés avec une chambre de nidification et des garde-manger. Il se nourrit de plantes et de céréales. Il se multiplie rapidement: en été, toutes les 3 semaines, il élève 13 oursons qui, tout en se nourrissant de lait maternel, peuvent déjà s'accoupler. De nombreux campagnols détruisent les animaux et les oiseaux prédateurs.

4 - Campagnol de l'eau, ou rat d'eau (Arvicola terrestris). Le plus grand des campagnols: longueur du corps 12-20 cm, longueur de la queue 6-13 cm; la couleur de la fourrure est variable (il y a aussi des individus noirs). Vit dans les jardins, dans les champs et les prairies, au bord de l'eau (nage et plonge bien). Il se nourrit de parties vertes des plantes, de graines et de racines, racines de jeunes arbres. Un large réseau de rats d'eau se déplace avec une chambre de nidification et des garde-manger situés directement sous la surface du sol. La femelle 3-5 fois par an apporte jusqu'à 14 oursons.

5 - Souris à gorge jaune (Apodemus flavicollis). Longueur du corps 10-12 cm, queue généralement plus longue que le corps - jusqu'à 13 cm Une tache jaune est située dans la partie inférieure du corps. Actif la nuit; Monte bien, s'enfuit en grands sauts. Il construit un nid dans un trou ou dans un creux d'arbre. Il se nourrit de plantes et de leurs graines, d'insectes.

6 - souris des forêts (Apodemus sylvaticus). Longueur du corps 9-11 cm, longueur de la queue 7-10 cm. Vit dans les forêts, les jardins, les prairies et les champs, creuse un trou profond. La souris forestière se déplace irrégulièrement, tout comme la souris à gorge jaune. Il se nourrit des parties vertes des plantes et de leurs graines, les insectes.

7 - souris des champs (Apodemus agrarius). Longueur du corps 8-12 cm, longueur de la queue 7-9 cm; une bande noire au dos est caractéristique. Vit dans les forêts, les jardins, les champs; trouvé dans les granges en hiver. Il se nourrit de plantes et de vers de terre. La femelle donne naissance à 6 à 7 petits jusqu'à 4 fois par an.

8 - souris domestique (Mus musculus). Longueur du corps 8-11 cm, longueur de la queue 8-9 cm; a une forte odeur spécifique. Vit dans des familles nombreuses. On le trouve dans les jardins et les champs, dans les maisons. Mange presque tous les aliments - végétaux et animaux. Construit un nid à partir de divers matériaux brûlés. En seulement trois semaines, il porte jusqu'à 8 oursons; donne beaucoup de portées par an.

9 - rat gris, ou pasyuk (Rattus norvegicus). Longueur du corps 19-27 cm, longueur de la queue 13-23 cm; la queue est toujours plus courte que le corps. Parfois, il y a des pasyuki noirs. Vit dans les maisons, les jardins, les étangs, etc. Pasyuk nage et plonge parfaitement, un réseau de terriers peu profonds creuse dans le sol. Le rat gris est multinivore, se nourrit de plantes et d'animaux; porteur de nombreuses maladies dangereuses. Privé de la possibilité de s'échapper, il attaque même les gros animaux et les humains. Il donne naissance 2-3 fois par an pour 6-9 oursons.

10 - rat noir (Rattus rattus). Longueur du corps 16-24 cm, longueur de la queue 19-24 cm; la queue est plus longue que le corps. La fourrure est brun grisâtre ou noire. Il grimpe bien, vit dans des maisons; en été, construit des nids sur les arbres dans la nature. Il se nourrit principalement d'aliments végétaux. Il se reproduit moins activement que le pasuk.

11 - Taupe européenne ou taupe commune (Talpa europaea). Longueur du corps 13-15 cm, longueur de la queue jusqu'à 3 cm.Fourrure de velours noir, petits yeux, excellent odorat. Vit dans presque tous les sols sauf le sable sec et trop humide. Très vorace, dans les passages souterrains mange des larves d'insectes nuisibles et attrape une variété d'invertébrés, apportant cet avantage. Il se nourrit également de vers de terre. Il ne ronge pas les plantes, mais creuse leurs racines, faisant ses mouvements dans le sol.

Méthodes de lutte

Méthode physique

Parmi les différentes méthodes physiques pour tuer les rongeurs, la plus courante est l'utilisation de pièges et de pièges, qui peuvent être divisés en deux types principaux:

pièges vivants - pièges, sommets
tueurs - dés et pièges

Les pièges et les pièges sont utilisés à l'intérieur et dans des zones non développées.. La capture de rongeurs par des pièges à arc est fondamentalement différente du piégeage avec des appâts en ce qu'elle est basée non pas sur l'attraction d'animaux, mais sur l'utilisation du stéréotype de leurs mouvements dans les endroits qu'ils visitent le plus souvent.

Cette méthode pour tuer les rongeurs est sans danger pour les personnes et les animaux domestiques. Les aspects positifs incluent le fait que les résultats de l'utilisation des engins de pêche (c'est-à-dire que l'efficacité est détectée (contrairement aux agents chimiques et bactériologiques) immédiatement. En raison de son objectivité et de sa visibilité, il est utilisé non seulement pour tuer les rongeurs, mais aussi lors de l'examen d'objets dans le but de établir la présence de rongeurs et de leurs espèces.

L'utilisation de pièges n'est pas très appropriée pour détruire une population de rongeurs, mais elle convient pour éliminer un petit nombre d'individus qui n'ont pas pris l'appât empoisonné. Le piégeage le plus efficace des rongeurs peut être effectué s'ils sont apprivoisés longtemps dans des pièges non gardés, mettant à jour l'appât pendant 7 à 10 jours ou plus, puis ils sont alertés et en peu de temps pour attraper.

Parmi d’autres moyens physiques de destruction, l’utilisation de
dispositifs - "électrodératiseurs". Apparemment, pour se protéger contre les rongeurs d'objets où il n'y a ni personnes ni animaux, de tels appareils électriques peuvent être utiles.

Les mousses mécaniques proposées par DF Trakhanov (1973) sont particulièrement intéressantes, elles sont utilisées sans poison et provoquent l'étranglement de l'animal en une minute. Cette méthode, à son avis, convient au traitement des trous au lieu des gaz toxiques.

Les moyens mécaniques d'extermination devraient également inclure l'utilisation de masses collantes pour attraper les rongeurs. Il est possible de recommander l'utilisation d'EFM (souricières respectueuses de l'environnement). Un moyen mécanique de combattre les rongeurs remplit également leurs trous avec de l'eau. Cette technique, en particulier, est utilisée pour tuer les gaufres. Dans ce cas, le plus grand succès est obtenu en versant de l'eau bouillante.

Malheureusement, toutes les méthodes connues à ce jour pour exterminer les rongeurs sont inférieures dans leur efficacité non seulement aux méthodes chimiques, mais aussi aux méthodes biologiques de contrôle, car elles ne provoquent pas la mort massive d'animaux..

L'avantage incontestable de la méthode physique de dératisation est un degré élevé de sélectivité par rapport à un certain type, et de plus, il n'entraîne pas de pollution environnementale par les pesticides. En général, il est recommandé de combiner la méthode physique avec des méthodes chimiques et biologiques.

Dans le même temps, la méthode est largement utilisée dans les installations dans des travaux tels que la détermination de l'efficacité des mesures prises et la prise en compte du nombre de rongeurs.

L'utilisation de répulsifs ultrasoniques pour rongeurs est la méthode la plus moderne et la plus efficace pour contrôler les rongeurs. Pour chaque type de rongeur, un dispositif a été développé qui fonctionne à une fréquence propre à chaque animal. Les appareils ne nuisent pas aux personnes et aux animaux domestiques.

Méthode mécanique

1. L'utilisation d'outils spéciaux (pièges, dessus, etc.). La méthode a un pourcentage d'efficacité assez faible et un niveau de blessures très élevé. Étant donné que l'utilisation de pièges nécessite certaines compétences, en outre, les rongeurs connaissent les astuces des personnes (c'est la méthode la plus ancienne) et contournent soigneusement l'écrasement exposé.

2. Utilisation de surfaces collantes et de pièges EFM

Les pièges ne contiennent pas de substances toxiques et sont absolument inoffensifs pour l'homme. La méthode est fiable et efficace. Des pièges à colle sont fabriqués en tenant compte des caractéristiques biologiques des rongeurs. Ils ont une surface suffisamment mince pour que lorsqu'ils sont placés autour du périmètre des locaux, ils ne se détachent pas trop de la surface du sol, du faux plafond, etc. Mais la colle utilisée a des propriétés visqueuses et durables telles que, en marchant sur un piège, le rongeur n'a aucune chance de se détacher ou de s'enfuir avec.

Méthode chimique

L'essence de la méthode chimique de dératisation est l'empoisonnement des rongeurs avec des substances toxiques - rodenticides (de lat. rodentis - ronger et caedo - tuer). Ces substances agissent lors de leur entrée dans les intestins ou les poumons (fumigants).

Les formes d'application des préparations de dératisation sont diverses. Il peut s'agir de poudres constituées d'une seule préparation ou d'un mélange de poison avec diverses charges inertes (talc, amidon, poussière de route, etc.), solutions et suspensions, pâtes à base de graisse, briquettes cirées, biscuits, craquelins et autre

Par la nature de l'origine, les poisons sont divisés en végétaux et synthétiques. De nombreuses préparations d'origine synthétique sont les plus utilisées dans le monde, leur principal avantage est la possibilité d'obtenir de grandes quantités d'une préparation standard et stable, la disponibilité relative et le faible coût des matières premières, et leur effet élevé. Tous les rodépticides synthétiques sont combinés en deux grands groupes, chacun étant caractérisé par l'action spécifique des médicaments qui y sont inclus sur l'organisme animal: ce sont des médicaments à action aiguë et chronique (anticoagulants).

Les poisons aigus provoquent la mort des rongeurs après un seul repas de l'appât. Il s'agit notamment du crémifluorure de sodium, du carbonate de baryum, des composés d'arsenic, du phosphore jaune, du phosphure de zinc, du sulfate de thallium et d'autres composés inorganiques, ainsi que des poisons végétaux organiques: strychnine, scylliroside (une préparation d'oignon de mer rouge), fluoroacétate de sodium (1080); poisons synthétiques organiques: rats, thiosemicarbazide, promurite, fluoroacétamide, fluoroacétate de baryum, monofluorine, glyptor, shoxine (norbomide), vacor (RH = 787), etc.

Dans la plupart des cas, ces poisons commencent à provoquer des symptômes d'empoisonnement dès la première heure suivant l'ingestion. Cependant, avec le développement rapide du processus d'empoisonnement (courte période de latence), il y a également l'apparition de méfiance chez les rongeurs, le refus de manger à nouveau l'appât avec du poison, ce qui a causé l'empoisonnement, ou même avec tout autre médicament. Afin de surmonter la réaction d'évitement secondaire des appâts empoisonnés, vous devez alterner la base alimentaire, les attractifs et les poisons. Le meilleur résultat d'un appât avec des poisons d'action aiguë est donné dans les cas où les rongeurs se voient d'abord offrir de la nourriture sans poison pendant un certain temps, puis la même nourriture avec du poison. Cette technique est appelée pré-alimentation..

Parmi le grand groupe de poisons à action aiguë, le phosphure de zinc (ZmPa), qui, lorsqu'il pénètre dans l'estomac, réagit avec l'acide chlorhydrique et libère de l'hydrogène phosphoreux (PH3), pénètre dans le sang, le cerveau et agit sur le centre respiratoire. Avec l'instruction recommandée, sa concentration (3%) dans l'appât, ce poison est relativement moins dangereux que beaucoup d'autres, et ne provoque pas d'empoisonnement secondaire chez les prédateurs qui ont mangé des rongeurs empoisonnés.

Les poisons d'action chronique (cumulative) sont caractérisés par une longue période de latence, le développement lent du processus d'empoisonnement avec l'introduction régulière de très petites doses dans le corps. Ces médicaments s'accumulent (s'accumulent) dans le corps de l'animal et entraînent progressivement des changements biochimiques et pathologiques importants et la mort. La plus grande part des poisons chroniques est constituée d'anticoagulants sanguins du groupe coumarine: warfarine (zoocoumaria), coumachlor, dicumarol, etc. et indadione: diphénacine, phentolacine, etc.

La découverte en 1942 d'un composé de coumarine, puis d'indadione, a fait une véritable révolution dans la dératisation. Avec une seule ingestion de petites quantités de ces poisons dans le rongeur, les symptômes d'empoisonnement n'apparaissent pratiquement pas, cependant, avec une consommation répétée d'anticoagulants, leur toxicité augmente considérablement en raison de l'accumulation de poison dans le corps, provoquant des perturbations dans le système de coagulation sanguine, qui s'accompagnent d'une augmentation de la perméabilité vasculaire, d'hémorragies dans de nombreux organes internes et la peau et la mort subséquente.

De petites quantités d'anticoagulants qui sont dans l'appât, le manque pratique de goût et d'odeur désagréable ne provoquent pas de vigilance chez les rongeurs, ils ne sont pas reconnus dans l'appât, et les animaux volontairement et, très important, ré-mangent l'appât empoisonné dans presque les mêmes quantités que les produits sans poison .

Un développement relativement lent des effets de l'empoisonnement peut être considéré comme une caractéristique tout aussi importante des anticoagulants, à la suite de quoi les connexions réflexes conditionnés ne se forment pas chez les rongeurs, c'est-à-dire ils n'associent pas de sensations douloureuses à la consommation d'appâts. Cela explique principalement le manque de vigilance à l'égard de ces médicaments. Les symptômes d'empoisonnement, à en juger par le comportement des animaux, ne sont pas très douloureux et ont peu ou pas d'effet sur leur appétit.

Actuellement, les méthodes suivantes sont largement utilisées dans la pratique de la désinfestation:

Appât pour intoxication alimentaire - le poison est mélangé à un produit alimentaire suffisamment attractif pour les rongeurs.
Appât empoisonné liquide - Utilisation de solutions ou suspensions de poisons dans l'eau, le lait et les liquides similaires.
Pollinisation - utilisation de poisons poudreux pour la pollinisation des sorties des trous, des chemins et des moyens de déplacer les rongeurs, le matériel de nidification, etc.
Gazage - alimentation des rongeurs dans la pièce ou trou de poisons à l'état gazeux.

Parmi toutes ces méthodes, la plus universelle est l'utilisation d'appâts empoisonnés. À PROPOSles appâts gravés peuvent être conditionnellement divisés par la teneur en humidité de la base alimentaire en secs et humides, ces derniers étant bien mieux mangés, mais se détériorant plus rapidement. Dans tous les cas, seuls les aliments frais et de haute qualité sont les mieux consommés.

La comestibilité par les rongeurs de la base alimentaire des appâts empoisonnés dépend dans une large mesure de la composition et de l'abondance des aliments dans leur habitat. Sur les objets avec une base d'alimentation uniforme, le plus préféré est la base alimentaire, qui compense le manque de composants individuels de leur alimentation. À l'usine de viande et au réfrigérateur, les animaux connaissent un net déficit en glucides. L'utilisation d'appâts de farine avec du sucre en libérerait ces objets. Dans les entrepôts de céréales, de farine, de céréales, les rongeurs se nourrissent d'aliments riches en calories contenant la plupart des composants nécessaires, mais il y a un manque d'humidité, donc les appâts liquides - lait, eau et sucre - sont les plus efficaces. En règle générale, l'ajout d'attractif à la base alimentaire (5 à 10% de sucre ou 3% d'huile végétale) améliore considérablement sa comestibilité.

Après avoir déterminé le type de rongeurs et découvert leurs habitats, les appâts sont disposés dans les trous des trous, des boîtes d'appâts ou ouvertement. Les appâts empoisonnés sont disposés dans des terriers habitables ou dits "résidentiels", c'est-à-dire dans les trous et les crevasses que les rongeurs utilisent. Les appâts sont disposés aussi profondément que possible dans les sorties des trous et des crevasses, les mettre dans des sacs en papier ou "livres".

Les appâts à action lente et s'accumulant dans le corps, la zoocoumarine, doivent être disposés 3-4 jours de suite ou 2-3 fois tous les deux jours.

La disposition des appâts empoisonnés dans les boîtes d'appâts est aussi efficace que la méthode précédente.. De plus, il est sans danger pour les autres. Les boîtes d'appâts doivent être propres, exemptes d'odeurs et ne doivent pas être peintes. L'appât est placé au fond de la boîte., Ils placent les boîtes près des points de sortie des rongeurs, le long de leurs chemins, qui passent le plus souvent le long des murs, dans des endroits calmes et isolés. 2-3 jours après la pose de l'appât, les cases sont cochées et s'il s'avère que les rongeurs mangent l'appât, ils ajoutent le même appât.

Dans les entrepôts et les locaux industriels, où il y a peu de personnes et aucun animal de compagnie, des appâts toxiques contenant de la zoocoumarine, du ratindan et d'autres rodenticides à faible risque pour les personnes et les animaux domestiques peuvent être ouvertement disposés. Les leurres sont mieux placés dans des sacs en papier ou des «morceaux». Ces «bosses» sont laissées aux mêmes endroits où les boîtes d'appâts sont placées.

Briquettes et pâtes de cire - une des formes de fourniture d'appâts alimentaires empoisonnés. Les briquettes comprennent 50% de paraffine, 4% d'huile végétale, 3-10% de rodenticide et une base alimentaire (grain ou cracker) jusqu'à 100%.

Les pâtes sont une composition collante à base de vaseline, rodenticide, attractifs (huile végétale) et talc. Le rapport de ces composants dans la pâte peut être différent. Ils sont utilisés pour la fabrication de revêtements toxiques (sites d'extermination), d'appâts empoisonnés et pour le revêtement des entrées de trous de rongeurs.

Appât empoisonné liquide. Les rats absorbent une grande quantité d'humidité et, par exemple, l'eau est utilisée comme appât. Dans les endroits où les rongeurs ne trouvent pas d'eau, placez des bols avec de l'eau pollinisée par des rodenticides. Absorbant l'eau pollinisée par le poison, les rats avalent un rodenticide. Les poisons utilisés pour la pollinisation ne doivent pas se dissoudre dans l'eau et être légers (avec une faible densité relative). Les rodenticides, qui sont solubles dans l'eau, ne sont pas utilisés dans les appâts vivants, car les rongeurs distinguent les solutions toxiques et ne les boivent généralement pas. Les préparations lourdes (avec une densité relative élevée) sont inefficaces avec ce mode d'administration: les rats ne boivent doucement que la couche supérieure d'eau et ne prennent pas le rodenticide qui se trouve dans les sédiments.

Saupoudrage. Cette méthode est basée sur le fait que les animaux qui traversent les lieux pollinisés tachent la fourrure, les pattes et le museau avec de la poudre toxique. Lorsque les rongeurs lèchent leur tégument externe, le poison pénètre dans la bouche et est ensuite avalé. Lors du brossage, le poison peut pénétrer dans les poumons. Contrairement à la méthode des appâts, lorsque le succès dépend en grande partie de la qualité de l'alimentation des rongeurs et de la façon dont leurs appâts sont attirés, la pollinisation est un moyen plus efficace, car le poison pénètre dans le corps des rongeurs affamés et bien nourris. Parmi les rodenticides pour la pollinisation, la zoocoumarine, le ratindane et le phosphure de zinc conviennent le mieux. Sortez des trous, des sentiers, des poubelles et autres endroits où la litière, les piqûres sont exposées à la pollinisation. Cependant, avec une efficacité de dépoussiérage insuffisante, cette méthode conduit à une contamination intense des surfaces, à la propagation du poison par les animaux et à la possibilité que le poison pénètre dans les produits alimentaires.

Une pollution environnementale nettement plus faible est obtenue en utilisant des abris artificiels - des boîtes avec des trous ou des tubes remplis de matériel de nidification, pulvérisés de poison - paille, foin, coton, papier. Les abris artificiels eux-mêmes n'attirent pas toujours les rongeurs, il est donc conseillé d'y mettre des appâts.

Gazéification. De nombreux gaz ont été testés pour contrôler les rongeurs: dioxyde de soufre, dioxyde de carbone, monoxyde de carbone, chlore, chloropicrine, cyanure d'hydrogène, hydrogène phosphoreux, oxyde d'éthylène. Tous les gaz toxiques ont causé la mort complète des animaux, à condition que les animaux ne puissent pas s'échapper de la zone empoisonnée. Le moment de leur mort dans cette affaire variait de plusieurs minutes à plusieurs heures. Mais ces gaz ont la même toxicité élevée par rapport aux personnes et aux autres animaux, ce qui nécessite des coûts et des efforts très élevés pour assurer la sécurité lors du traitement. Avant la gazéification des bâtiments, les personnes en sont retirées, la production est arrêtée et toutes les ouvertures sont soigneusement scellées. Le traitement du gaz ne peut pas être effectué s'il y a des bâtiments résidentiels et des entreprises à proximité. Le deuxième inconvénient de l'aération est le manque d'action résiduelle après traitement.

Les locaux traités peuvent être repeuplés par des rongeurs. Le troisième inconvénient est le coût de traitement élevé.

Actuellement, la gazéification est utilisée uniquement pour le traitement d'objets spéciaux: navires, avions, wagons, ascenseurs, moins souvent réfrigérateurs. L'avantage incontestable de cette méthode est la capacité des gaz à détruire instantanément presque tous les rongeurs dans des espaces clos et d'autres conteneurs à architecture interne complexe, où l'utilisation d'autres méthodes est impossible ou inefficace.